Projet de réhabilitation d'une maison en pierre datée de 1849 immergée dans un écrin de verdure. En raison du caractère naturel du site, le projet s'est construit autour de séquences visuelles paysagères. Le parcours à l'intérieur de la maison suit des cadrages paysagers, créant constamment une tension entre intérieur et extérieur. 

​

L'intégralité des espaces s'articule autour d'une pièce de vie totalement ouverte sur la nature par l'intermédiaire d'une série de portiques. Les ombres portées des pales en béton suivent le mouvement du soleil comme sous un gnomon. L'architecture devient temporelle. 

​

Toute la conception de la maison est basée sur des rythmes. Le rythme premier est celui des six portiques en béton. Le rythme second est une division par deux du rythme premier et s'applique à la sous toiture faite de caissons de bois. Des parois ajourées viennent diviser par 10 le rythme premier pour créer une intimité dans les pièces concernées. Ce jeu de rythmes rend l'espace cinétique.