Réhabilitation lourde d'une maison en brique datant du 19e siècle présentant des problèmes de remontées capillaires. Préalablement à sa réhabilitation complète, nous avons procédé à un diagnostic sanitaire du bâtiment.

Pour traiter les remontées capillaires, les dalles existantes en béton en été supprimées, un drain périphérique a été créé, et tous les enduits ciment ont été purgés. Sous la nouvelle dalle, nous avons utilisé un isolant qui fonctionne comme un hérisson ventilé, à savoir le Misapor. Pour laisser respirer les murs, les briques intérieures sont rejointoyées et un lait de chaux homogénéise leur teinte. Les murs extérieurs seront postérieurement enduits à la chaux. Cet enduit sera plus ou moins présent pour laisser apparaître les formes des briques donnant à voir sir surface accidenté et vibratile. 

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​À l'intérieur, nous nous sommes appuyés sur les volumétries existantes pour composer le projet. Un mur de refend en brique a été supprimé pour pouvoir la maison d'une pièce aux dimensions plus en lien avec sa destination de lieu de vie. L'éclairage est doux et abondant. 

Pour relier l'étage au rez-de-chaussée, un escalier suspendu en frêne lévite au-dessus du meuble chaussures de l'entrée. De faible largeur de passage, cet escalier confiné par ses parois latérales verticales qui montent jusqu'au rampant, donne la sensation d'entrer dans un tube. Dans ce tube, les surfaces sont vibrantes et accroche le regard.

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MATERIALITE 

Les briques, de forte présence matérielle, sont laissées visibles. Elles rappellent le passé des briqueteries de la plaine de Saône. Une attention toute particulière a été portée sur les menuiseries (extérieures et intérieures) en frêne, qui apportent une douceur au projet. Toutes les menuiseries extérieures, posées en applique intérieure, marquent l'espace. Elles semblent extrudées du mur. Le projet est un monochrome texturé beige, entre lait de chaux qui homogénéise les briques et le frêne clair aux reflets dorés. 

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